samedi 31 mai 2014

LA VACHE BLEUE SE FAIT UN BŒUF!
AUJOURD'HUI SAMEDI 31 MAI 2014

De 15h à 21h à l'espace concert (voûte 87)
SCENE OUVERTE BLUES / ROCK / FOLK

Hier soir, après un examen approfondi, le vétérinaire a déclaré la vache officiellement en rut! Ce sera le rut d'un jour, tel le passage de la comète, la vache bleue va se faire son bœuf!
Amenez vos instruments (ou pas), vos cordes vocales et surtout votre bonne humeur pour partager un après-midi musical et festif!


lundi 19 mai 2014

LILY & KARL MOÖNS EXPOSENT DU 29 mai au 8 juin 2014



L’empreinte : celle qui laisse une trace sur le papier à travers le corps et la matière, un autoportrait en impression coloré, qui dévoile au spectateur une intimité, une mise à nu sans voyeurisme, ni pornographie.

Ici, le papier est comme un miroir qui laisse la trace indélébile du corps à travers la peinture. Il ne s’agit pas d’un rite ou d’une cérémonie mais d’un témoignage pour se regarder et se raconter autrement, comprendre et appréhender les vestiges d’une histoire qui se laisse voir.
Peindre ce que l’on renferme. S’exposer à travers l’art en utilisant, dans le souci du détail, le pigment rouge, les terres, les ocres, en assemblant les teintes qui ne se mélangent pas mais se superposent. Comme une accumulation anecdotique, les couches se succèdent en strates et peignent un récit.
La couleur dominante est le rouge,  symbole d’énergie vitale puissante, qui anime et veut se montrer. Le rouge est chargé de violence et apporte la mort, mais donne aussi la vie et rend la femme vivante. Ce même rouge sang, qui nous parcours, nous alimente dans notre féminité et peut aussi s’écouler jusqu’à nos pieds.

L’art nous permet de montrer sans être vue, bien que dans ce cas, ce soit un paradoxe. C'est un exutoire et lors d'une exposition, un saut dans le vide.
Yves Klein a su le faire et il nous a aussi légué ses anthropométries. La seule performance que je laisse entrevoir, est celle figurant sur les photographies en huis clos, témoin de la mise en œuvre des empreintes laissées sur la toile. Celles laissées sur la peau sont éphémères et disparaissent avec leur histoire.
En guise de « parure éphémère », je vous laisserai une empreinte à même le mur de l’exposition, qui disparaîtra sous la peinture blanche, afin que  l’artiste suivant prenne possession des lieux.

La dernière empreinte que je laisserai, peut-être, sera le souvenir de cette exposition qui elle aussi s’étiolera avec le temps.

dimanche 14 juillet 2013

La Quadrature de Wittgenstein - Ring of Fire


Le collectif lillois RING OF FIRE présente, à la galerie Voûte 88:

La Quadrature de Wittgenstein

Le Ring of Fire est un collectif artistique fondé à Lille le 7 novembre 2011. A travers de multiples formes d’expression – dessin, sculpture, installation, vidéo, performance il propose un univers traitant du monde de la boxe anglaise, parfois de manière explicite et parfois moins directement. La boxe est en effet envisagée comme un monde à part entière, avec son histoire, ses règles, ses pratiques, mais aussi comme un prisme qui permet d’aborder avec distance des thèmes universels (la nature humaine, l’absurdité, l’image...).

Avec la « quadrature de Wittgenstein » le collectif. pose la question de la représentation de la boxe. Comment est-elle donnée à voir ? Comment la perçoit-on ? Elle-t-elle une pratique sportive intrinsèquement spectaculaire ? Le canard-lapin est une image réversible qui permet de voir l’un ou l’autre animal dans une seule figure. Cette image est notamment devenue célèbre par le commentaire qu’en a fait le philosophe Ludwig Wittgenstein. En substance, il démontre que nous associons systématiquement une représentation à nos habitudes de pensées et à nos schèmes culturels. Ainsi, bien souvent, la boxe, les cultivant parfois elle-même, est associée à des clichés qui en donnent une vision fausse ou parcellaire. C’est le propos du Ring- of-Fire avec cette exposition et la performance «World Wittgenstein Boxing ». Le ring mobile, plateau de 2m de côté, est l’expression dans l’espace de cet aspect simpliste de la boxe, de toute image qu’on se fait des choses, réduisant le combat, au lieu d’une chorégraphie savante et complexe, à un affrontement ridicule aussi violent qu’absurde. Le Ring of Fire associe donc l’impossibilité de sa propre quadrature à cette impossibilité d’un juste regard sur la boxe. Autour du ring mobile, quelques productions font valoir leur puissance métaphorique précisément, leur valeur d’image – en écho à l’architecture du lieu et à ce dont il a été le théâtre... 

Exposition du 18 au 28 juillet du jeudi au dimanche de 14h à 19h.